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Fiançée à une bande de lurons

Les Galápagos sont souvent dénommées « vitrine de l’Evolution », car elles ont en effet constitué pour les biologistes un laboratoire pour l’étude de l’évolution. Pour Charles Darwin (1809-1882), auteur de « L’Origine des Espèces », le voyage qui l’avait permis de visiter cet archipel le confirma dans sa remise en cause du « créationnisme ».

 

Ses observations le renforcèrent dans la thèse qu’un organisme vivant s’ajuste à un environnement spécifique et possède la faculté de se modifier progressivement. Ceux qui échouent sont condamnés, ceux qui réussissent évoluent et demeurent. « The survival of the fittest » écrit Darwin (la survie du plus adapté). La sélection naturelle est le moyen permettant aux organismes de mieux s’adapter à leur environnement. Dans les populations isolées des îles Galápagos, les pressions sélectives d’une île à l’autre conduisent à une évolution divergente et donnent des espèces uniques, ce qui accroît la diversité des espèces.

 

Aujourd’hui Isabela qui est restée en grande partie un écosystème intact offre un habitat luxuriant à une faune d’exception. Des programmes intensifs d’éradication des espèces prédatrices importées et redevenues sauvages (chèvres, lapins, chiens, etc.) ont été menés à bien.

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Ce sont plus de de 45 espèces d’oiseaux, 42 de reptiles, 15 de mammifères et plus de 75 de poissons qui sont considérés endémiques et y vivent harmonieusement. L’avifaune est unique et diversifiée, les reptiles représentés par les iguanes, lézards de lave, les tortues géantes et autres ont donné à penser pendant longtemps que l’île comme l’ensemble de l’archipel abritait une faune antédiluvienne.

Vue sa grande superficie et l’isolation des populations animales, cinq races endémiques de tortues terrestres ont été identifiées, localisée chacune sur l’un des volcans de l’île. Du point de vue de la végétation, des zones distinctes et fort contrastée sont identifiées en fonction de l’altitude et de l’orientation des versants par rapport aux alizés, chaque zone offrant une diversité d’espèces végétales et un paysage spécifique.

 

A l’intérieur des terres, des lagunes salées offrent un habitat idéal aux flamands dont le menu se compose de minuscules crustacées vivant dans la vase. Sur son rivage les otaries sont les plus gros mammifères.

 

Il est supposé que les manchots qui s’y sont installés et dont les ailes ont évolué en nageoires aient suivi le courant de Humboldt lors de la dernière glaciation. Le fou à pattes bleues vit en colonie et pêche en groupe. Le mâle n’en finit pas de se pavaner en période des amours devant la femelle, plus ses pattes sont colorées plus le charme opère.

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